Le chef du Commandement du Nord de l’armée israélienne, le général de division Yoel Strick, a déclaré « avoir été informé des plans du général Qassem Soleimani à propos du déploiement de ses forces sur les hauteurs du Golan occupé ».
Lors d'une rencontre avec le chef d’état-major de l’armée israélienne Gadi Eizenkot à la frontière du Golan, le général de division Yoel Strick a déclaré que « les forces du général Soleimani, dont le nombre s’élève à 2 000 effectifs, reçoivent des formations militaires à Deraa ».
Selon le quotidien libanais Al-Binaa, « le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré, il y a quelques jours, que l'arrêt des frappes de l'aviation israélienne contre des cibles militaires en Syrie s'explique par la suspension du transit des camions chargés d’armes iraniennes à destination du Hezbollah. Mais quelques jours après, il a contredit ses propos en annonçant la poursuite des vols des avions israéliens dans le ciel syrien ».
Al-Binaa évoque ensuite les preuves qui mettent en évidence la grande crainte des autorités israéliennes face à la Résistance: 1- Les photos qui ont été prises, le 18 novembre 2018, de la visite des généraux Strick et Eizenkot à la frontière du Golan, veulent mettre en scène l'hégémonie d’Israël alors qu'il n'est même pas en mesure de renverser les rapports de force en sa faveur.
2- Gadi Eizenkot a conseillé aux officiers de l’état-major de l’armée israélienne et du Commandement de la région Nord de prendre leur distance de la frontière du Golan, assurant que l’Iran ne pouvait pas arriver à ses fins en Syrie, sans en déterminer la vrai nature. Ceci dit, Eizenkot cherche uniquement à éclipser l’échec qu’Israël a subi face au Hamas dans la bande de Gaza.
3- Yoel Strick dit « avoir été informé des plans du général Qassem Soleimani pour le Golan », en ajoutant que l’armée israélienne n’allait pas bombarder les bases où « 2 000 forces iraniennes recevaient des informations militaires à Deraa avant d’être déployées au Golan ».
Le quotidien libanais conclut que les autorités israéliennes ne pourraient jamais concrétiser leurs menaces contre le Hezbollah ou l’Iran, car l'influence de ces derniers est exorbitante.
